Région Nouvelle-Aquitaine : Annuaire des PRISONS

La Nouvelle-Aquitaine, région française riche en diversité, englobe les départements de la Dordogne, la Gironde, les Landes, le Lot-et-Garonne, les Pyrénées-Atlantiques, la Charente, la Charente-Maritime, la Vienne, les Deux-Sèvres, la Creuse, la Corrèze et la Haute-Vienne.

Chaque établissement pénitentiaire de cette région joue un rôle important dans le système judiciaire, offrant des services et des programmes adaptés aux besoins des détenus.

Visites et parloirs : Comment rester en contact avec les détenus ?

Les maisons d’arrêt, les centres pénitentiaires et les centres de détention de la Nouvelle-Aquitaine comprennent l’importance des liens familiaux et sociaux pour les détenus. Les parloirs sont aménagés en prison pour permettre aux familles et amis de maintenir un contact régulier, essentiel pour le bien-être émotionnel des détenus et leur réinsertion future.

Les modalités de visite varient selon les établissements, mais l’accent est toujours mis sur la facilitation et le respect de ces moments précieux.

Gestion du linge dans les prisons de Nouvelle-Aquitaine

La gestion du linge en prison est un aspect important de la vie quotidienne des détenus.

Chaque établissement pénitentiaire et centres de détention en Nouvelle-Aquitaine dispose de procédures pour assurer que les détenus aient accès à des vêtements propres et à des conditions de vie dignes.

Cela peut inclure des services de blanchisserie internes ou des arrangements spécifiques (notamment lors des parloirs) pour que les familles puissent fournir du linge propre.

Comment contacter une prison en Nouvelle-Aquitaine ?

Pour toute question ou pour organiser une visite, il est essentiel de disposer des bonnes informations de contact. Chaque maison d’arrêt et établissement pénitentiaire dans la Nouvelle-Aquitaine peut être contactée par téléphone. Nous vous encourageons à consulter notre annuaire de prisons en ligne pour les coordonnées détaillées de chaque établissement, assurant ainsi que vous ayez accès aux informations les plus récentes et précises.

Comment envoyer de l’argent à un détenu ?

Comprendre les raisons d’envoyer de l’argent

Les détenus en Nouvelle-Aquitaine, comme dans d’autres régions, peuvent avoir besoin d’argent pour diverses raisons : achat de produits de première nécessité, paiement de services ou participation à des activités payantes au sein de l’établissement. L’envoi d’argent contribue à améliorer leur quotidien et à maintenir un lien avec l’extérieur.

Envoyer de l’argent à un détenu de Nouvelle-Aquitaine

L’ensemble des prisons acceptent les virements bancaires. Pour cela, il est nécessaire de connaître les coordonnées bancaires de l’établissement pénitentiaire et d’indiquer clairement le nom du détenu et son numéro d’écrou lors du virement.

Les contraintes à respecter

Chaque maison d’arrêt, centre de détention et établissement pénitentiaire en Nouvelle-Aquitaine peut avoir ses propres règles concernant l’envoi d’argent, y compris des limites sur les montants pouvant être reçus. 

Lors de l’envoi d’argent, assurez-vous de conserver tous les reçus et confirmations de transaction. Cela garantit la transparence et permet de suivre le processus en cas de besoin. Vous devrez obligatoirement indiquer le numéro d’écrou et le numéro de cellule du prisonnier.

Les prisons de la Nouvelle-Aquitaine, comme la prison de Limoges réparties à travers ses nombreux départements, jouent un rôle essentiel dans le système judiciaire français. Elles s’efforcent de maintenir un équilibre entre sécurité, réinsertion et respect de la dignité humaine.

Surpopulation dans les prisons de Nouvelle-Aquitaine

En Nouvelle-Aquitaine, la surpopulation des prisons dépasse les 180 % de taux d’occupation dans cinq établissements clés au 1er juillet 2023, illustrant un défi majeur en termes de gestion quotidienne, de dignité et de sécurité des détenus.

Les 5 prisons concernées : 

1. Maison d’arrêt de Rochefort avec un taux d’occupation de 205.80 € au 1er juillet 2023.
2. Centre pénitentiaire de Bordeaux-Gradignan : densité carcérale de 190 %.
3. Maison d’arrêt de Saintes : 189 %.
4. Maison d’arrêt de Tulle : 183 %.
5. et la maison d’arrêt de Bayonne : 182 % de surpopulation carcérale.

Cette situation, soulignée par la Cour européenne des droits de l’homme, touche particulièrement les maisons d’arrêt de Rochefort, Gradignan, Saintes, Tulle, et Bayonne.

La moyenne régionale de surpopulation est légèrement supérieure à la moyenne nationale, avec certains établissements frôlant ou dépassant les 200 %, comme Rochefort avec 205,8 %.

La gestion se complique avec des cas de suspension d’incarcérations et des conditions de vie précaires pour les détenus.

Un rapport parlementaire appelle à la réforme, notamment l’introduction de mécanismes de régulation carcérale pour adresser cette crise persistante, tandis que les centres de détention longue durée semblent moins affectés par ce phénomène.